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Denis jacob intervenant medias

Narcotrafic : L’action nationale ne vaut rien sans la coopération internationale

Le 07/11/2024

Dans la nuit du 31 octobre, Nicolas, un jeune rugbyman résidant en Ardèche, était lâchement abattu d’une balle dans la tête à la sortie d’une discothèque, le « 7even » située dans la commune de Saint Peray. Dans la même nuit, un autre jeune de 15 ans était tué à Poitiers. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’un serait une victime collatérale d’une expédition punitive contre le propriétaire de l’établissement sur fond de racket et de narcotrafic et l’autre, visé dans le cadre d’un règlement de compte entre bandes rivales sur fond de trafic de stupéfiants.

Depuis plusieurs mois, des villes de France sont le théâtre de règlements de compte, dans la guerre de territoires pour le trafic de stupéfiants, qui montent en puissance comme à Rennes.

Les pouvoirs publics et toute la classe politique se scandalisent de cette situation et le gouvernement, par la voix de son ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, annonce un renforcement de l’action policière et judiciaire. Des sanctions pénales, par de nouvelles dispositions législatives, devraient être prises conjointement avec son homologue de la Justice, Didier Migaud.

Face aux évènements dramatiques de ces derniers jours, le premier ministre, Michel Barnier, recevra les deux ministres ce jeudi 7 novembre.

Si le volontarisme gouvernemental est à saluer ce n’est malheureusement pas la première fois que le politique s’engage à agir fermement contre la drogue.

Même si le Sénat étudie depuis plusieurs mois un nouveau projet de loi pour mieux combattre le trafic de stupéfiant, encore faut-il bien en comprendre le fonctionnement et cesser de laisser croire que les forces de l’ordre arriveront à mettre un terme à l’effusion de sang qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans notre pays.

Agir au niveau national est nécessaire mais sans une coopération internationale de lutte contre le narcotrafic les policiers continueront d’écoper la mer à la petite cuillère.

Elections présidentielles américaines

Le 06/11/2024

Quelles conséquences après la victoire de Donald TRUMP ?

Par Denis Jacob
Paris, le 6 novembre 2024

Le 6 novembre 2024, Donald Trump a remporté la présidence des États-Unis, triomphant de son adversaire démocrate, Kamala Harris, et marquant ainsi un retour inattendu à la Maison Blanche après un mandat qui avait pris fin en 2021. Sa victoire a été saluée par ses partisans comme une victoire de la "vérité" contre un système qu'ils estiment corrompu et dysfonctionnel. Cependant, cette réélection soulève des questions profondes sur l'avenir du pays, de ses alliés et de la scène géopolitique mondiale.

Un pays divisé et un nouveau mandat de repli sur soi

La victoire de Donald Trump a plongé les États-Unis dans une ère de division politique encore plus marquée. Depuis son départ de la Maison Blanche en janvier 2021, Trump n’a cessé de galvaniser ses partisans tout en étant confronté à une opposition virulente. Son retour à la présidence révèle non seulement une nation profondément clivée, mais aussi un système politique où l’action de Trump assimilée au populisme continue de prospérer.

Sous son leadership, les États-Unis devraient s'engager dans un nouveau mandat tourné vers des politiques plus conservatrices et nationalistes. L'immigration sera à nouveau restreinte, les contrôles sur le commerce extérieur vont se durcir, et les États-Unis intensifieront leur retrait des organisations internationales ou réduiront leur participation dans des accords multilatéraux.

Donald Trump pourra également relancer son programme de réductions d'impôts pour les entreprises et les riches, tout en mettant l’accent sur des réformes fiscales qui visent à favoriser l'économie intérieure, au détriment des relations économiques internationales. La question de l’« Amérique d'abord » sera à nouveau au cœur de son mandat, redéfinissant les priorités internes au détriment des engagements multilatéraux.

Le congrès d’Alternative police CFDT officialise le passage de relais entre Denis Jacob et Sylvain Durante

Le 30/10/2024

Le congrès d’Alternative police CFDT, mardi 29 octobre 2024, a acté la succession entre Denis Jacob et Sylvain Durante, élu secrétaire général du syndicat, après avoir assuré l’intérim depuis mai dernier (lire sur AEF info). L’unique liste dont il était à la tête a en effet été adoptée par 109 voix sur les 126 électeurs inscrits et 116 participants.

Un nouveau bureau national élu

Sylvain Durante, 40 ans, va donc diriger le syndicat pour les quatre années à venir. Brigadier OPJ depuis septembre 2007 et brigadier-chef depuis août 2023, il a exercé à la brigade d’information et de renseignement de la DOPC de la préfecture de police de Paris. Représentant syndical depuis 2016, il est secrétaire national en charge de l’Île-de-France dès 2018 puis secrétaire général adjoint d’octobre 2020 à mai 2024.

À ses côtés, Guillaume Ruet, 44 ans, est élu secrétaire général adjoint. Anciennement secrétaire national en charge de l’Île-de-France, il a également officié à la DOPC. Les six autres membres du bureau national, pour la plupart réélus, sont Thomas Krutul, trésorier, Matthieu Galvagnon, Sébastien Péréa, Laurent Noulin, Hendrick Pinto et Yvon Guyonvarch.

"Ouvrir la porte" du ministère de l’Intérieur

Denis Jacob, fondateur d’Alternative police CFDT après son départ d’Alliance police en 2015, a pris la parole pour revenir sur son parcours et présenter le bilan de son mandat. "Lutter contre les magouilles sur les avancements et les mutations a été notre fer de lance dès 2015." Il revendique la paternité de la réforme du "cycle horaire en 12h08" (lire sur AEF info), de la réforme de la police nationale par la création de filières (lire sur AEF info), de la création de l’académie de police ou encore de la réforme de la procédure pénale, "revendication d’Alternative police depuis 2015". Denis Jacob se félicite également "d’avoir entériné le partenariat avec la MGP, avec Orpheopolis et plus récemment avec la fédération européenne des syndicats de police Eu.Pol".

Le policier, aujourd’hui retraité à 57 ans, se dit "particulièrement fier du développement du syndicat", et notamment de la création de "la filière PATS au sein d’Alternative police en 2018", des personnels qui représentent environ un quart des adhérents. "On porte un syndicalisme qui est différent, et qui doit poursuivre sa progression et son développement", ajoute-t-il. "Il faut aller chercher les collègues sur le terrain, et ne pas céder face au pressing, même si la concurrence syndicale ne fait aucun cadeau."

Le syndicat a aujourd’hui "une crédibilité et une assise", soutient encore son fondateur. "Nous avons même été reçus au Sénat et à l’Assemblée nationale. Il n’y a plus qu’une porte à ouvrir, celle du ministère de l’Intérieur." Pour cela, "l’enjeu, c’est 2026". "Vous devez absolument remporter une représentativité au sein du CTRPN", enjoint-il à l’équipe qui lui succède. "C’est ce siège qui nous manque pour ouvrir la porte du ministre [et] être associés aux négociations sur les sujets police."

Drame à Grenoble : problème de réponse pénale

Le 15/09/2024

Denis Jacob est un ancien policier, fondateur du syndicat Alternative Police. Il est aujourd’hui directeur de la société Sécurité Consulting. Il analyse pour Epoch Times le meurtre de l’agent municipal grenoblois Lilian Dejean survenu le week-end dernier.

Epoch Times – Dimanche 8 septembre, un employé municipal grenoblois a été tué par balle par un individu ayant provoqué un accident de la route. Mardi, le procureur de la République de Grenoble a annoncé que sa carte d’identité a été retrouvée dans sa voiture. Selon des informations du Parisien, le tireur s’appelle Abdoul D. et a été condamné 11 fois. Il est également âgé de 25 ans. Que traduit pour vous, ce drame et le profil de cet individu ?

Denis Jacob – Les policiers et moi-même en tant qu’ancien policier désormais expert-consultant en sécurité, avons l’habitude de ce genre de profil. Nous savons très bien qu’une personne qui est armée et qui circule en grosse cylindrée est soit une personne qui est issue du grand banditisme, soit de la délinquance de réseau de trafic de drogue. Et avec l’identification de l’individu, on constate, comme d’habitude, qu’on a affaire à une personne qui n’aurait pas dû être en liberté . Mon propos peut paraître excessif, mais c’est la dure réalité de notre société.

Aujourd’hui, il y a un problème au niveau de la réponse pénale apportée. Quand des personnes ont été condamnées 11 fois comme cet individu, je crois qu’il faut les mettre hors d’état de nuire. Et mettre hors d’état de nuire une personne, cela revient à le condamner à une peine de prison ou à le mettre sous bracelet électronique, sans possibilité de quitter le domicile.  Mais en aucun cas, ce genre de personne, ne doit pas pouvoir se déplacer librement avec le risque d’attenter à la vie de quelqu’un.

Quand on observe ce profil, on se demande légitimement comment avons-nous fait pour en arriver là ?

Je crois que ceux qui nous dirigent ne se posent pas cette question et préfèrent nous ressortir le même argumentaire sur l’indépendance de la justice etc. sans comprendre que nous sommes dans une société d’extrême violence, qui ressemble de plus en plus à ce que nous pouvons trouver outre-Atlantique.

Nos parlementaires vont devoir se pencher très sérieusement sur le sujet de l’imposition de peines fermes à appliquer sans que le juge n’ait la latitude d’avoir une certaine consensualité. La politique de l’excuse qui est menée depuis des décennies nous a conduit à cette situation. Cette situation est la conséquence de causes qui ne sont pas traitées en amont, c’est-à-dire le manque de fermeté dans les sanctions.

Rodéo urbain : trop de drames et de larmes

Le 02/09/2024

Une fillette de 7 ans, Kamilya, a été mortellement fauchée, jeudi 29 août 2024 sur l’avenue principale de Vallauris dans les Alpes Maritimes. Placée dans le coma artificiel, son décès a été annoncé par son père dimanche 1er septembre.

Le chauffard à moto, un jeune de 19 ans, circulait à très vive allure sur la roue arrière de son engin. Interpellé, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention qui a décidé de le laisser libre sous contrôle judiciaire, malgré la demande de mise en détention provisoire par le parquet. 

Mis en examen pour blessures involontaires, certainement requalifié en homicide involontaire, il a l’obligation de se présenter au commissariat tous les quinze jours, l’interdiction de quitter le département et de paraître sur la commune de Vallauris. Il n’est pas connu des services de police et de justice. Les dépistages de consommation d’alcool et de stupéfiants se sont révélés négatifs.

Une vive émotion et une très grande colère

Ce nouveau drame relance le débat sur un fait de société récurrent contre lequel les pouvoirs publics n’apportent pas de réponse concrète.

Le père de Kamilya n’a pas manqué de faire part de sa très grande colère sur les réseaux sociaux. « Merci à la justice française » a-t-il écrit suite à la décision incompréhensible du juge des libertés et de la détention de laisser libre l’auteur du drame.

Il n’a pas manqué de fustiger également l’immobilisme de la commune pour endiguer les rodéos sur l’avenue alors qu’elle avait été alertée à plusieurs reprises.

Lundi 2 septembre, la famille de la petite Kamilya a donc annoncé qu’elle déposait plainte contre la collectivité locale de Vallauris.

Sécurité Consulting

Le 07/08/2024

Après trente-six ans de carrière dans police nationale et trente-deux ans comme militant syndical, tout d’abord en tant que membre fondateur du syndicat Alliance Police Nationale en 1995 puis ensuite comme fondateur du syndicat Alternative Police en 2015, j'ai fait valoir mes droits à la retraite au 1er août 2024. 

Libérer de toute obligation professionnelle notamment du devoir de réserve, bien qu’assoupli avec mon mandat syndical, je reprends ma liberté d’expression et de ton.

A cinquante-sept ans, je décide donc de continuer mon engagement sur les questions de sécurité en lien avec les enjeux sociaux, sociétaux, politiques et syndicaux. A ce titre, j'ai engagé une reconversion professionnelle.

Retraite : c'est officiel

Le 07/08/2024

Le grand jour est arrivé en ce 1er août 2024. Aujourd'hui, je quitte définitivement la Police Nationale. Après 36 ans de métier et 32 ans de militantisme syndical, de délégué local aux plus hautes responsabilités nationales, je tourne une grande page de ma vie. Je garderai le souvenir d'une majorité de rencontres enrichissantes, d'échanges constructifs, de combats acharnés pour représenter et défendre les intérêts des policiers et d'amitiés avec les collègues, certaines autorités et parlementaires mais également journalistes

 

JO : une parenthèse sécuritaire enchantée

Le 04/08/2024

Les athlètes brillent et la ferveur est au rendez-vous de ces JO. Mais ce ne sont pas les seules raisons de se satisfaire. La sécurité répond également présente. Aucun problème majeur n'est à signaler depuis le début des épreuves. 45.000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés pour éviter tout acte de délinquance dans la capitale et cela fonctionne. 

Un dispositif policier exceptionnel qui ne posséde aucun trou dans la raquette. 45.000 membres des forces de l'ordre sont au rendez-vous de ces Jeux olympiques, aucun problème majeur n'est à signaler pour le moment. À tel point que les policiers qui encadrent les épreuves sont parfois applaudis, comme ce samedi quand ils sécurisaient l'installation de l'épreuve de cyclisme sur route. 

Entrisme du Rassemblement National dans les syndicats ?

Le 02/08/2024

Arrêtons la paranoïa et la démagogie !

Il faut que les membres de ces instances dirigeantes syndicales redescendent sur terre !

Qu'elles arrêtent de vouloir imposer à ses différentes branches leur dogme de la pensée unique historiquement de gauche voire d'extrême gauche comme certains politiques, déconnectés de la réalité du terrain !

Pour les métiers des forces de l'ordre, revendiquer une sécurité plus répressive, une justice plus dure et ferme, une immigration contrôlée et l'expulsion d'étrangers auteurs de crimes et délits, ce n'est pas être membres du RN, ni extrémistes, mais être des agents de terrain confrontés à la réalité d'une société ultra-violentes !

Quand ces élites vivront le quotidien et l'expérience des forces de sécurité, peut-être arrêteront-ils leur vision d'un monde de bisounours de bobo gauchos.

Liberté d'expression et de ton !

Le 02/08/2024

➡️ Libéré de mon devoir de réserve, bien qu'assoupli en tant que syndicaliste, je reprends aujourd'hui ma liberté d'expression et de ton.

➡️ Je continuerai d'apporter mon point de vue sur les questions de Police, de sécurité mais aussi sur tous les sujets sociaux, sociétaux, politiques ET syndicaux !

➡️ A suivre donc dans le cadre d'une nouvelle activité à venir dans quelques jours !

Au sein d’Alternative police CFDT, la succession de Denis Jacob se prépare

Le 01/08/2024

Le secrétaire général d’Alternative police CFDT, Denis Jacob, a passé la main à son adjoint Sylvain Durante en mai 2024, anticipant son prochain départ à la retraite.

La succession doit être actée durant un congrès prévu en octobre. "Je pars en laissant une organisation syndicale qui a un bilan, et qui est saine", estime Denis Jacob, fondateur de cette organisation créée en 2015 après son départ d’Alliance police.

Depuis sa première prise de fonctions syndicales, en 1993, Denis Jacob aura connu près de vingt ministres de l’Intérieur. À 57 ans, dont 36 passés dans la maison police, le fondateur d’Alternative police CFDT s’apprête à partir à la retraite le 1er août prochain.

Son adjoint Sylvain Durante, 40 ans, a été nommé secrétaire général par intérim en mai dernier. Denis Jacob occupe quant à lui le poste de délégué national et porte-parole. Un "tuilage" jusqu’au congrès du syndicat prévu du 28 au 30 octobre prochain à Paris, durant lequel un nouveau bureau national sera élu, explique Denis Jacob à AEF info.

Un militaire attaqué au couteau

Le 16/07/2024

Un militaire de l'opération Sentinelle a été attaqué au couteau à gare de l'Est où il patrouillait ce mardi 16 juillet 2024. 

L'auteur, âgé de 40 ans, d'origine congolaise naturalisé français en 2006 a immédiatement été interpellé.

Il est déjà connu de la police et de la justice pour un meurtre commis en 2018 dont il a été déclaré pénalement irresponsable suite à des troubles psychiatriques et diagnostiqué schizophrène

Sécurité : évènements sous haute surveillance

Le 14/07/2024

En ce week-end du 14 juillet, 130000 policiers et gendarmes sont mobilisés

? 10000 seront aussi mobilisés pour la manifestation anti-bassines à Melle prévue les 19 et 20 juillet

? Sans oublier les jeux olympiques et paralympiques

Législatives 2024 : Agressions, insultes, invectives

Le 09/07/2024

Agressions, insultes, invectives des politiques

Notre pays est en proie à de graves tensions politiques qui se traduisent dans la rue par des actes de violences physiques contre certains candidats.

Les politiques portent une lourde responsabilité. Leurs propos, notamment ceux à la gauche de la gauche, laissent craindre de violents débordements au soir du second tour des législatives, dimanche 7 juillet.

A cela s'ajoute la violence du quotidien avec cet énième refus d'obtempérer à Vienne, en Isère

 

Législatives : Risques importants de débordement au soir du 2ème Tour !

Le 09/07/2024

Un dispositif conséquent de sécurité est mis en place dimanche 7 juillet au soir.

30000 policiers et gendarmes mobilisés dont 5000 à Paris et la banlieue seront déployés pour garantir la sécurité et l'ordre public. le risque de violences importantes sur le territoire nationale est pris très au sérieux. En cas de débordement, les policiers seront les premières cibles des potentielles violences quel que soit le résultat électoral.

La responsabilité de cette situation incombe à La France insoumise, par ces propos antiflics récurrents. Le programme politique qu'il porte prône le démantèlement et de désarmement de la police. C'est un signal fort d'anarchie, de chaos et un rejet de toute forme d'autorité notamment celle de la Police

 

Législatives 2024

Le 09/07/2024

ANALYSE - Une France ingouvernable et en insécurité ?

Dimanche 7 juillet à 20h00, les résultats des élections législatives anticipées ont dessiné une carte politique divisée, éclatée, écartelée et clivée !

La campagne éclaire n’a pas permis aux français de faire un choix pour élire une majorité absolue à l’ Assemblée nationale. Pire, depuis la création de Vème République, la représentation nationale ne permet pas d’apaiser et de répondre aux attentes du peuple. L’avenir de la France se fera donc par un jeu d’entente, de discussion, de négociation voir de petits arrangements pour conduire à une coalition majoritaire sur chaque texte présenté à l’Assemblée Nationale.