Cette politique serait mise en place dès l’élection des maires insoumis étaient lors des prochaines municipales en 2026.
Ces propositions relèvent d’une approche idéologique dangereuse et totalement déconnectée des réalités du terrain, qui mettrait gravement en péril la sécurité de nos concitoyens si elles s’appliquaient !
Une police municipale indispensable et en première ligne
Aujourd’hui, la police municipale est la force de sécurité de proximité par excellence, au plus près des habitants. Dans nombre de communes, c’est elle qui est la première à intervenir en cas de problème, bien avant la gendarmerie ou la police nationale, souvent éloignées. Son armement est donc un impératif sécuritaire, qui garantit non seulement la sécurité des agents eux-mêmes mais aussi celle de la population.
La vidéosurveillance vient compléter ce dispositif. Loin d’être un outil liberticide, elle permet d’identifier des auteurs d’agressions, de dégradations ou d’incivilités, et sert d’élément objectif dans les procédures judiciaires. Supprimer ces dispositifs reviendrait à offrir un terrain libre aux délinquants.
L’échec de la police de proximité sous Jospin
Mathilde Panot propose de revenir à une « police de proximité », oubliant qu’une telle réforme avait déjà été tentée sous le gouvernement Lionel Jospin au début des années 2000, et s’était soldée par un échec retentissant.
Pensée pour recréer du lien social, cette police s’est retrouvée cantonnée à des missions d’animation, délaissant la lutte contre la délinquance. Résultat : une explosion des incivilités et des délits qui a conduit les gouvernements suivants à une vision répressive et à recentrer la police sur ses missions régaliennes.